La peinture expressionniste de Jean-Claude Pleau sur New York, largement inspirée des grands maitres americains Edouard Hopper ou David Hockney et de l'univers d'un écrivain tel Paul Auster, nous entraine dans un New York étrange, dont l'atmosphere baroque retrace bien l'image fascinante de cette ville. Ces buildings impressionnants, ces taxis jaunes, ces rues grouillantes de personnages anonymes et pourtant familiers.

Sa peinture présente un New York bien réel et qui n'est pourtant que son propre imaginaire d'une ville qu'il adore et d'où il puise son inspiration.

Né le 21 Avril 1947 à Paris, d'un Père restaurateur, non pas d'oeuvres d'Art, mais plus prosaïquement d'une célèbre auberge au nom prédestiné "LE CAFE DES ARTS", dans l'élégant Neuilly des années 50/60, Jean Claude Pleau a été bercé des le plus jeune âge dans l'univers de la peinture.

En effet, des toiles de jeunes peintres ornaient le restaurant au grand bonheur de ce petit garçon, toiles finalement acquises par le père et qui finissaient presque toujours dans la maison familiale. Au Lycée Pasteur, la passion de Jean-Claude pour le dessin et la gouache ne s 'est jamais démentie. Bien plus tard, formé à l'école des Beaux arts, il a gravité auprès de professeurs notoires.

Mais c'est en découvrant l'Amérique lors d'un premier voyage dans les années 70 et principalement à New York, que, fasciné par cette ville, ses couleurs, ses sons et ses odeurs spécifiques qu'il trouve enfin sa source d'inspiration.

L'univers dans lequel évoluent ses personnages filiformes, ses multitudes de taxis jaunes, ces ambulances, ces bornes d'incendies, ces immeubles aux échelles métalliques, ces réservoirs d'eau sur les toits, font de cette ville un monde fascinant et mystérieux.

New York imaginaire et réel, les tableaux de J.C.P. fascinent et interrogent.

C'est dans un petit village du Périgord Noir qu'il installe son atelier-galerie pour une clientèle avertie et internationale. A chaque retour des Etats Unis, il met en peinture ses dessins, ses croquis et photos pour reconstruire cette Amérique qui le fascine de plus en plus, et qu'il tente toujours de découvrir davantage.